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Ce que j'appelle oubli
Libre adaptation d’un fait divers Tout commence à Lyon, dans un supermarché où un jeune marginal se saisit d’une bière. Il la boit. Quatre vigiles viennent à lui, l’arrêtent, lui donnent la mort. Sans l’ombre d’un signe de ponctuation, comme pour dessiner le souffle coupé, Laurent Mauvignier raconte cette histoire tragique, qui court en une seule phrase de soixante pages. Un texte fort et très dense adapté sans concession par Christophe Lafargue, plus connu sous le nom de Garniouze. Défendant les mots des auteurs dans et pour l’espace public, il livre dans ce monologue poignant, sublimé par les accords d’un musicien, toute la brutalité impensable et insoupçonnable de notre monde. Il nous questionne sur la valeur d’une vie dans nos sociétés modernes, celle de nos conditions humaines, sur nos errances, sur nos rapports sociaux, nos regards qui se détournent.